Comment parler à votre médecin

La collaboration avec votre médecin compte pour beaucoup dans la prise en charge de votre risque d’AVC. Prenez vos dispositions et apprenez à mener une discussion avec votre médecin.

Tirez-vous le maximum de vos médicaments préventifs d'un AVC ?

Employez l'outil de suivi du traitement pour le savoir !

Réduction du risque d'AVC

Que puis-je faire pour réduire mon risque d'AVC?

Après avoir survécu à un AVC ou à un AIT, vous présentez un risque élevé d'AVC. Mais vous pouvez changer cela! En combinant différents changements vers un mode de vie sain et des interventions médicales, il a été suggéré que 80 % des deuxièmes AVC pouvaient être prévenus. Informez-vous sur la façon de réduire votre risque d'AVC :

Avoir un mode de vie sain

Les mêmes changements de mode de vie qui permettent de réduire le risque de subir un premier AVC permettent aussi de réduire le risque d'en subir un deuxième. Apportez ces changements simples et sains à votre mode de vie pour réduire considérablement votre risque d'AVC :

Changer pour un mode de vie sain

Ce qu'il faut essayer de faire

Comment y parvenir*
Manger sainement (bonne nutrition), tel que votre médecin vous l'indique.

Chaque jour, essayez de manger :

  • 7 à 10 portions de fruits et légumes
  • 6 à 8 portions de céréales (dont au moins la moitié aux grains entiers)
  • 2 à 3 portions de produits laitiers allégés
  • 2 à 3 portions de viande maigre ou autre apport en protéines (comme le tofu)

Ne mangez pas trop de sodium. Visez :

  • moins de 50 ans : 1 500 mg/jour
  • entre 50 et 70 ans : 1 300 mg/jour
  • plus de 70 ans : 1 200 mg/jour
  • Achetez du pain aux grains entiers plutôt que du pain blanc.
  • Ajoutez des baies à vos céréales le matin, des carottes crues à votre dîner ou une salade à votre souper.
  • Dès que vous avez soif, buvez de l'eau au lieu d'un jus ou d'une boisson gazeuse.
  • Consommez des collations saines, telles que des fruits et légumes prédécoupés et de la salade en sachet.
  • Cuisinez une grosse quantité de nourriture saine les fins de semaine, puis congelez des portions individuelles pour la semaine.
  • Consultez votre médecin avant d'apporter des changements à votre régime.
Faites de l'exercice selon les recommandations de votre médecin. Demandez à votre médecin le degré d'activité et le type d'exercice qui sont sans danger pour vous.

Consultez votre médecin avant de commencer à faire de l'exercice.

Si votre médecin vous donne son approbation pour faire de l'exercice, commencez doucement (même 10 minutes d'activité suffisent pour commencer). Augmentez progressivement votre activité vers des temps d'exercice plus longs :

  • Aujourd'hui, après le souper, mettez des chaussures confortables et faites le tour du quartier à pied.
  • Stationnez-vous à distance du travail ou des magasins.
  • Faites plus de jardinage et de tâches ménagères physiques (comme passer l'aspirateur).
Parvenez à un poids santé recommandé par votre médecin.

Visez :

ou

  • un tour de taille de moins de 80 cm (31,5 pouces) pour les femmes et de moins de 94 cm (37 pouces) pour les hommes.
  • Essayez de manger sainement et de faire de l'exercice (voir ci-dessus) pour perdre du poids sans danger.
  • Consultez votre médecin avant d'apporter des changements à votre activité physique ou à votre régime.
Consommez de l'alcool avec modération, tel que votre médecin vous l'a recommandé.
  • Limitez-vous à 2 boissons par jour, jusqu'à un maximum de 10 boissons par semaine pour les femmes, et à 3 boissons par jour, jusqu'à un maximum de 15 boissons par semaine pour les hommes. 
     
    (Si vous souffrez d'une maladie du foie, consultez votre médecin pour connaître la dose maximale de consommation d'alcool recommandée.)
  • Comptez le nombre de boissons alcoolisées que vous buvez par semaine pour voir si vous dépassez la limite. Une boisson correspond à :
    • 341 mL (12 onces) de bière;
    • 142 mL (5 onces) de vin;
    • 43 mL (1,5 once) de spiritueux.
  • Réduisez votre consommation si vous dépassez la limite. Si vous n'y parvenez pas, parlez à votre médecin.
Arrêtez de fumer selon les recommandations de votre médecin. Arrêtez de fumer et évitez la fumée des autres. Si vous êtes non-fumeur, ne commencez pas à fumer.
  • Lorsque vous êtes prêt à arrêter de fumer, demandez à vos amis et à votre famille de vous aider et parlez à votre médecin ou à votre pharmacien des options qui vous aideraient à arrêter.
Gérez votre stress tel que votre médecin vous l'a recommandé. Comprenez et contrôlez les sources de stress dans votre vie.
  • Faites une liste des choses qui vous stressent.
  • Concentrez-vous sur les choses qui vous stressent le plus et réfléchissez à des façons de les éviter ou de les gérer. Essayez de faire de l'exercice (qui permet de diminuer le stress), de parler à un ami, de faire des pauses, d'employer l'humour, de déléguer à d'autres personnes ou juste de dire « non ».
  • Consultez votre médecin pour obtenir de l'aide sur la gestion du stress.

*Ces suggestions de mode de vie peuvent ne pas convenir à tout le monde. Consultez votre médecin pour connaître les changements de mode de vie que vous devez entreprendre pour réduire votre risque d'AVC.

Contrôler vos états pathologiques

Dans quelle mesure les états pathologiques augmentent-ils le risque d'AVC?

Le lien est simple : l'AVC peut se produire de deux façons :

  • lorsqu'un caillot de sang bloque le débit sanguin vers le cerveau (80 % des causes d'AVC);
  • lorsque les vaisseaux sanguins éclatent dans le cerveau.

Les états pathologiques qui augmentent le risque que des caillots se forment dans le sang ou que des vaisseaux sanguins éclatent augmentent aussi votre risque d'AVC.

Quel état pathologique augmenterait mon risque d'AVC?

Fibrillation auriculaire

La fibrillation auriculaire, aussi appelée FA, touche environ 250 000 Canadiens. Chez les personnes souffrant de FA, le risque d'AVC provoqué par un caillot dans le sang est de 3 à 5 fois plus élevé. La FA provoque jusqu'à 15 % de tous les AVC et un tiers de tous les AVC chez les personnes âgées de plus de 60 ans.

La FA provoque un rythme cardiaque anormal. Le sang s'accumule dans le cœur et, lorsque le sang stagne, il est plus susceptible de former un caillot. Un caillot venant du cœur pourrait alors se déplacer dans la circulation sanguine jusqu'au cerveau, où il pourrait bloquer un vaisseau sanguin et provoquer un AVC.

Pour en savoir plus, voir la fibrillation auriculaire et la réduction du risque d'AVC.

Diabète

Le diabète a touché plus de 3 millions de Canadiens en 2009 et on s'attend à ce que ce chiffre augmente jusqu'à plus de 3,7 millions d'ici 2020. Les personnes souffrant de diabète présentent un taux de décès provoqué par un AVC ou une crise cardiaque beaucoup plus élevé que les personnes non diabétiques. Le taux de décès provoqué par un AVC ou une crise cardiaque est 3 fois plus élevé chez les hommes diabétiques et 5 fois plus élevé chez les femmes diabétiques.

Le diabète empêche les cellules du corps d'utiliser le sucre pour le transformer en énergie. Le sucre reste dans le sang, où il endommage les vaisseaux sanguins, augmentant leur risque de se rétrécir ou de se bloquer. Le diabète augmente aussi le risque d'hypertension artérielle, qui augmente le risque d'AVC à lui seul.

Pour en savoir plus, voir le diabète et la réduction du risque d'AVC.

Hypertension artérielle

L'hypertension artérielle touche 20 % des Canadiens. Le contrôle de l'hypertension artérielle peut réduire votre risque d'AVC de jusqu'à 40 %.

L'hypertension artérielle augmente le risque d'AVC en endommageant les vaisseaux sanguins, ce qui les rend plus susceptibles de se boucher ou d'éclater.

Pour en savoir plus, voir l'hypertension artérielle et la réduction du risque d'AVC.

Taux de cholestérol élevé

Environ 40 % des Canadiens ont un taux élevé de cholestérol.

Un taux de cholestérol élevé provoque une accumulation de dépôts graisseux dans vos vaisseaux sanguins. Cela pourrait bloquer les vaisseaux sanguins du cerveau et entraîner un AVC.

Pour en savoir plus, voir le taux de cholestérol élevé et la réduction du risque d'AVC.

Certaines personnes souffrent d'autres états pathologiques qui augmentent leur risque d'AVC. Parlez à votre médecin pour en savoir plus sur votre risque d'AVC et sur la façon de réduire ce risque.

Que dois-je faire pour contrôler ces états pathologiques?

Suivez le plan de traitement recommandé par votre médecin, prenez vos médicaments tel que prescrit et consultez régulièrement pour un suivi de votre traitement.

Parlez à votre médecin de la façon de contrôler vos états pathologiques.

Utiliser les médicaments tel que prescrit

Selon votre situation personnelle et vos états pathologiques, votre médecin peut vous recommander différents médicaments.

Ces médicaments comprennent :

Cliquez sur les liens ci-dessus pour en savoir plus sur ces médicaments. Gardez à l'esprit que tous les médicaments peuvent entraîner des effets secondaires. Certains effets secondaires sont légers, tandis que d'autres sont plus graves. Votre médecin ou votre pharmacien peut vous aider à comprendre à quels effets secondaires vous devez vous attendre et la façon de les gérer. Les médicaments fonctionnent mieux lorsqu'ils sont pris régulièrement, tel que votre médecin vous l'a prescrit. Si vous ne parvenez pas à prendre vos médicaments, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.

Utilisez l'outil de suivi du traitement pour vous assurer que vous tirez le maximum de votre médicament et pour voir s'il est temps de parler à votre médecin de vos options de traitement.

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