La collaboration avec votre médecin compte pour beaucoup dans la prise en charge de votre risque d’AVC. Prenez vos dispositions et apprenez à mener une discussion avec votre médecin.
Tirez-vous le maximum de vos médicaments préventifs d'un AVC ?
Employez l'outil de suivi du traitement pour le savoir !
Après avoir survécu à un AVC ou à un AIT, vous présentez un risque élevé d'AVC. Mais vous pouvez changer cela! En combinant différents changements vers un mode de vie sain et des interventions médicales, il a été suggéré que 80 % des deuxièmes AVC pouvaient être prévenus. Informez-vous sur la façon de réduire votre risque d'AVC :
Les mêmes changements de mode de vie qui permettent de réduire le risque de subir un premier AVC permettent aussi de réduire le risque d'en subir un deuxième. Apportez ces changements simples et sains à votre mode de vie pour réduire considérablement votre risque d'AVC :
Changer pour un mode de vie sain | Ce qu'il faut essayer de faire |
Comment y parvenir* |
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Manger sainement (bonne nutrition), tel que votre médecin vous l'indique. | Chaque jour, essayez de manger :
Ne mangez pas trop de sodium. Visez :
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Faites de l'exercice selon les recommandations de votre médecin. | Demandez à votre médecin le degré d'activité et le type d'exercice qui sont sans danger pour vous. | Consultez votre médecin avant de commencer à faire de l'exercice. Si votre médecin vous donne son approbation pour faire de l'exercice, commencez doucement (même 10 minutes d'activité suffisent pour commencer). Augmentez progressivement votre activité vers des temps d'exercice plus longs :
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Parvenez à un poids santé recommandé par votre médecin. | Visez :
ou
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Consommez de l'alcool avec modération, tel que votre médecin vous l'a recommandé. |
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Arrêtez de fumer selon les recommandations de votre médecin. | Arrêtez de fumer et évitez la fumée des autres. Si vous êtes non-fumeur, ne commencez pas à fumer. |
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Gérez votre stress tel que votre médecin vous l'a recommandé. | Comprenez et contrôlez les sources de stress dans votre vie. |
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*Ces suggestions de mode de vie peuvent ne pas convenir à tout le monde. Consultez votre médecin pour connaître les changements de mode de vie que vous devez entreprendre pour réduire votre risque d'AVC.
Dans quelle mesure les états pathologiques augmentent-ils le risque d'AVC?
Le lien est simple : l'AVC peut se produire de deux façons :
Les états pathologiques qui augmentent le risque que des caillots se forment dans le sang ou que des vaisseaux sanguins éclatent augmentent aussi votre risque d'AVC.
Quel état pathologique augmenterait mon risque d'AVC?
La fibrillation auriculaire, aussi appelée FA, touche environ 250 000 Canadiens. Chez les personnes souffrant de FA, le risque d'AVC provoqué par un caillot dans le sang est de 3 à 5 fois plus élevé. La FA provoque jusqu'à 15 % de tous les AVC et un tiers de tous les AVC chez les personnes âgées de plus de 60 ans.
La FA provoque un rythme cardiaque anormal. Le sang s'accumule dans le cur et, lorsque le sang stagne, il est plus susceptible de former un caillot. Un caillot venant du cur pourrait alors se déplacer dans la circulation sanguine jusqu'au cerveau, où il pourrait bloquer un vaisseau sanguin et provoquer un AVC.
Pour en savoir plus, voir la fibrillation auriculaire et la réduction du risque d'AVC.
Le diabète a touché plus de 3 millions de Canadiens en 2009 et on s'attend à ce que ce chiffre augmente jusqu'à plus de 3,7 millions d'ici 2020. Les personnes souffrant de diabète présentent un taux de décès provoqué par un AVC ou une crise cardiaque beaucoup plus élevé que les personnes non diabétiques. Le taux de décès provoqué par un AVC ou une crise cardiaque est 3 fois plus élevé chez les hommes diabétiques et 5 fois plus élevé chez les femmes diabétiques.
Le diabète empêche les cellules du corps d'utiliser le sucre pour le transformer en énergie. Le sucre reste dans le sang, où il endommage les vaisseaux sanguins, augmentant leur risque de se rétrécir ou de se bloquer. Le diabète augmente aussi le risque d'hypertension artérielle, qui augmente le risque d'AVC à lui seul.
Pour en savoir plus, voir le diabète et la réduction du risque d'AVC.
L'hypertension artérielle touche 20 % des Canadiens. Le contrôle de l'hypertension artérielle peut réduire votre risque d'AVC de jusqu'à 40 %.
L'hypertension artérielle augmente le risque d'AVC en endommageant les vaisseaux sanguins, ce qui les rend plus susceptibles de se boucher ou d'éclater.
Pour en savoir plus, voir l'hypertension artérielle et la réduction du risque d'AVC.
Environ 40 % des Canadiens ont un taux élevé de cholestérol.
Un taux de cholestérol élevé provoque une accumulation de dépôts graisseux dans vos vaisseaux sanguins. Cela pourrait bloquer les vaisseaux sanguins du cerveau et entraîner un AVC.
Pour en savoir plus, voir le taux de cholestérol élevé et la réduction du risque d'AVC.
Certaines personnes souffrent d'autres états pathologiques qui augmentent leur risque d'AVC. Parlez à votre médecin pour en savoir plus sur votre risque d'AVC et sur la façon de réduire ce risque.
Que dois-je faire pour contrôler ces états pathologiques?
Suivez le plan de traitement recommandé par votre médecin, prenez vos médicaments tel que prescrit et consultez régulièrement pour un suivi de votre traitement.
Parlez à votre médecin de la façon de contrôler vos états pathologiques.
Selon votre situation personnelle et vos états pathologiques, votre médecin peut vous recommander différents médicaments.
Ces médicaments comprennent :
Cliquez sur les liens ci-dessus pour en savoir plus sur ces médicaments. Gardez à l'esprit que tous les médicaments peuvent entraîner des effets secondaires. Certains effets secondaires sont légers, tandis que d'autres sont plus graves. Votre médecin ou votre pharmacien peut vous aider à comprendre à quels effets secondaires vous devez vous attendre et la façon de les gérer. Les médicaments fonctionnent mieux lorsqu'ils sont pris régulièrement, tel que votre médecin vous l'a prescrit. Si vous ne parvenez pas à prendre vos médicaments, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.
Utilisez l'outil de suivi du traitement pour vous assurer que vous tirez le maximum de votre médicament et pour voir s'il est temps de parler à votre médecin de vos options de traitement.