Le virus du papillome humain (VPH) est un virus qui provoque des infections de la peau et des muqueuses (les parois des surfaces du corps qui sont en contact avec l'extérieur de l'organisme). Il est généralement transmis d'une personne à l'autre par contact cutané, notamment par contact sexuel.
Il existe plus de 200 types de VPH, tous susceptibles d'avoir une action sur différentes parties du corps et dont environ une quarantaine se transmet par contact sexuel. Certains types de VPH peuvent causer l'apparition de verrues (comme les condylomes génitaux ou les verrues plantaires), et d'autres peuvent provoquer un cancer (comme le cancer du col utérin ou le cancer de l'anus).
L'infection par le VPH est l'une des infections transmises sexuellement (ITS) les plus communes au Canada et dans le monde entier. Au moins 70 % des hommes et des femmes qui ont des relations sexuelles seront atteints d'une infection à VPH au moins une fois dans leur vie.
Les différents types de VPH sont classés comme représentant un faible risque ou un risque élevé selon leur degré d'association avec le cancer. Les types représentant un « faible risque » provoquent rarement le cancer. Les types représentant un « risque élevé » sont associés à une plus grande probabilité de survenue de cancer, mais ils ne mènent pas nécessairement au cancer. Ces différents types de VPH peuvent provoquer diverses affections, notamment :
Le VPH peut causer des infections et des lésions ailleurs dans le corps, comme dans les voies respiratoires supérieures.
La majorité des infections causées par le VPH sont habituellement sans conséquence pour la santé, bien qu'elles puissent s'avérer gênantes. Mais étant donné que les infections par le VPH peuvent mener au cancer du col utérin, et à d'autres types de cancers, sont toutefois inquiétantes.
Le VPH pénètre dans le corps, habituellement par une lésion de la peau, puis il infecte les cellules qui forment les différentes couches de la peau. Le virus se réplique ou se multiplie alors dans le corps. Il peut s'écouler des semaines, des mois et même des années entre le moment de la contamination par le VPH et l'apparition de lésions. Il arrive même que de nombreuses personnes ignorent qu'elles sont infectées par le VPH.
Le VPH est transmis généralement par contact cutané. Les infections par le VPH qui causent les verrues cutanées (par ex. les verrues plantaires ou les verrues vulgaires) peuvent s'acquérir par l'intermédiaire d'une coupure. Le fait de marcher pieds nus dans des aires publiques comme un gymnase ou une piscine peut présenter un facteur de risque d'infection par les types de VPH à l'origine des verrues.
Les infections par les VPH qui causent les verrues génitales sont très contagieuses et sont habituellement contractées au cours d'une activité sexuelle avec une personne infectée. Il pourrait s'agir aussi bien d'un baiser ou d'un attouchement sur la peau d'une zone infectée (par ex. le scrotum, le vagin, la vulve, l'anus) que de rapports sexuels. Bien que la probabilité de transmettre le VPH soit plus grande lorsque les lésions ou les verrues sont visibles, la transmission est possible même en l'absence de verrues visibles.
Même si le risque est très faible, une mère atteinte d'une infection par le VPH peut également transmettre le virus à son bébé au cours de l'accouchement.
Parmi les facteurs de risque d'une infection par le VPH, on retrouve :
La plupart des infections par le VPH passent inaperçues, car elles ne provoquent aucun symptôme. Une personne peut contracter le virus à un moment donné, et ce germe peut rester présent dans le corps pendant des semaines, des années et même pendant tout le reste de sa vie sans se manifester par des symptômes d'infection.
Les symptômes qui se manifesteront varieront selon le type d'infection déclenchée par le VPH :
Le VPH peut également être à l'origine du cancer du col utérin, de cancers d'autres parties génitales, du cancer de la tête, du cou et de la gorge.
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