La façon dont le virus du Nil occidental s'est transmis si aisément aux humains demeure elle obscure. Mais les spécialistes soupçonnent que les choses ont pu se produire ainsi :
Santé Canada a élaboré une stratégie de surveillance, d'information, de prévention et d'intervention relative au virus du Nil occidental. Les autorités nationales, provinciales et locales suivront l'apparition du virus chez les oiseaux, les chevaux, les moustiques et les humains. À certains endroits, on pourra recourir aux pesticides afin de lutter contre les populations de moustiques et de réduire le risque de transmission du virus aux humains.
Deux types de pesticides sont utilisés pour la suppression des moustiques : les larvicides et les adulticides. Les larvicides sont ajoutés à l'eau stagnante, lieu de reproduction des moustiques. Ils tuent les larves de moustiques avant qu'elles passent à l'état d'adultes hématophages. Les adulticides sont vaporisés dans les airs ou appliqués sur la végétation où nichent les moustiques, et ont pour effet de les tuer. On leur préfère toutefois les larvicides, parce qu'ils s'attaquent directement aux aires de reproduction des moustiques et permettent souvent de limiter l'utilisation globale des pesticides.
Le risque d'être infecté par le virus du Nil occidental est plus grand durant la saison des moustiques. Au Canada, la saison débute dès la mi-avril et se prolonge tard en septembre, ou même en octobre. Le dépistage précoce du virus chez les moustiques et les animaux, l'utilisation de pesticides au besoin et la prévention contre les piqûres de moustiques contribuera à réduire les risques liés à la présence du virus du Nil occidental dans les régions touchées.
Voici quelques conseils pour vous prémunir des piqûres de moustiques :
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