En plus de passer régulièrement des tests Pap et des bilans de santé, il existe d'autres moyens d'aider à protéger votre fille contre le VPH.
Adopter des pratiques sexuelles à risques réduits peut aider à protéger votre fille contre le VPH qui peut causer des anomalies des cellules du col utérin, un cancer du col de l'utérus, des verrues génitales et d'autres problèmes de santé. Le VPH est transmis par contact cutané génital au cours d'une activité sexuelle (même s'il n'y a pas pénétration).
Que veut-on dire par « pratiques sexuelles à risques réduits » ?
Votre fille devrait savoir que l'abstinence (absence de toute activité sexuelle) est un choix valable et qu'elle ne doit pas se sentir obligée d'être active sexuellement juste pour faire comme les autres. Mais, si elle décide d'avoir une vie sexuelle active, elle doit savoir que les conseils ci-dessus peuvent aider à réduire le risque de contracter des infections transmissibles sexuellement, telle l'infection par le VPH.
Il est important aussi que votre fille connaisse les limites des pratiques sexuelles à risques réduits.
Être en relation monogame n'empêchera pas nécessairement votre fille de contracter le VPH. Elle ou son partenaire a peut-être été infecté par le VPH lors d'un contact génital au cours d'une relation antérieure.
Il est très important que vous vous assuriez que votre fille apprenne à se protéger elle-même contre l'infection par le VPH et d'autres infections transmissibles sexuellement en adoptant des pratiques sexuelles à risques réduits. Même si un bon nombre d'enfants reçoivent une éducation sexuelle à l'école, plus de la moitié d'entre eux (63 %) se fient à leurs parents pour obtenir de l'information sur la sexualité et la santé sexuelle. Cela signifie qu'ils vous écoutent vraiment ! Parlez du VPH à votre fille et assurez-vous qu'elle a compris ce que sont les pratiques sexuelles à risques réduits qui l'aideront à se protéger contre l'infection par le VPH et d'autres infections transmissibles sexuellement. Pour obtenir des conseils, cliquez sur « VPH C'est le temps d'en parler ».
Il existe un vaccin qui contribue à prévenir l'infection par certains types de VPH. Ce vaccin procure une protection contre quatre types de VPH – deux qui causent 70 % des cas de cancer du col de l'utérus, et deux autres qui sont responsables de 90 % des cas de verrues génitales.
Ce vaccin est approprié pour les filles et les jeunes femmes de 9 à 26 ans. Il est administré en trois injections séparées. Les deux premières doses sont administrées à 2 mois d'intervalle et la troisième est administrée 6 mois après la première dose. Pour s'assurer que le vaccin soit pleinement efficace, il est vraiment important que votre fille reçoive les trois doses exactement aux moments prévus. Afin de ne pas oublier les doses du vaccin que votre fille doit recevoir, essayez de fixer les deux autres rendez-vous de vaccination au moment de la première visite chez le médecin, et inscrivez ces dates sur votre calendrier à la maison.
Le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) et Santé Canada ont émis les lignes directrices suivantes :
Le vaccin est généralement bien toléré. Certaines femmes peuvent ressentir des effets indésirables à la suite de l'administration du vaccin contre le VPH. Par exemple :
Demandez à votre médecin ce que votre fille devrait faire si elle présente l'une ou l'autre de ces réactions. Très rarement, des patientes ont éprouvé une difficulté à respirer après avoir reçu le vaccin. Si cela arrivait, demandez une aide médicale d'urgence pour votre fille.
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