Réduction du risque d'AVC

Comment prévenir un deuxième AVC?

Comment réduire votre risque de subir un deuxième AVC?

Toute personne ayant déjà subi un AVC peut vous dire qu'une seule fois suffit largement! Après avoir survécu à un AVC, le risque d'en subir un deuxième dans les deux ans seulement est de 1 sur 5. Ce deuxième AVC risque beaucoup plus d'être fatal que le premier. Chez les personnes ayant survécu à un AVC, la réduction du risque n'est pas seulement importante, c'est une question de vie ou de mort. Lorsque vous vous investissez dans votre rétablissement et votre réadaptation, pensez également à la réduction du risque.

Pour empêcher un deuxième AVC, la clé est de maîtriser vos facteurs de risque. Si vous avez déjà subi un AVC, il est très probable qu'un élément de vos antécédents médicaux ou de votre mode de vie augmente votre risque. Les facteurs de risque d'un deuxième AVC sont les mêmes que ceux d'un premier AVC.

Certains facteurs de risque ne peuvent pas être contrôlés, mais beaucoup d'entre eux peuvent l'être. La bonne nouvelle, c'est que vous pouvez réduire votre risque d'AVC en contrôlant vos facteurs de risque.

Voici ce que vous pouvez faire :

  1. Vivez selon le mode de vie visant à « réduire le risque d'AVC »*.

  2. Soyez actif (si votre médecin vous le recommande) : consultez votre médecin avant de commencer à être physiquement actif. Si votre médecin vous donne le feu vert pour être plus actif physiquement, commencez par faire le tour du quartier à pied après le souper et augmentez progressivement jusqu'à 30 à 60 minutes d'activité la plupart des journées de la semaine.

    Mangez sainement : visez une alimentation riche en fruits, légumes, produits laitiers allégés et en protéines maigres. Évitez les aliments qui présentent un taux élevé de sodium, de sucre et de gras trans ou saturés.

    Atteignez votre poids santé : calculez votre indice de masse corporelle (IMC). S'il est supérieur ou égal à 25 kg/m², mangez plus sainement et faites de l'exercice pour atteindre un IMC entre 18,5 kg/m² et 24,9 kg/m².

    Arrêtez de fumer et évitez la fumée des autres : si vous fumez, parlez à votre médecin ou à votre pharmacien pour essayer d'arrêter. Le fait d'arrêter de fumer pourrait réduire vos probabilités de subir un deuxième AVC. Si vous êtes exposé à la fumée des autres, réfléchissez à la façon de l'éviter.

    Surveillez votre consommation d'alcool : pour les femmes, essayez de vous en tenir à un maximum de 2 boissons par jour et à un maximum de 10 boissons par semaine. Pour les hommes, essayez de vous en tenir à un maximum de 3 boissons par jour et à un maximum de 15 boissons par semaine.

    Gérez votre stress : contrôlez votre stress en prenant du temps pour vous, en utilisant l'humour ou en prenant de profondes inspirations pour gérer une situation difficile, et déléguez certaines de vos responsabilités aux autres.

    *Veuillez noter que ces suggestions ont pour but de vous aider à réduire votre risque d'AVC, mais qu'elles n'en garantissent pas la prévention. En outre, tous les changements de mode de vie énumérés ci-dessus ne sont pas tous adaptés à chacun; consultez votre médecin pour connaître les changements de mode de vie qui vous conviennent.

  3. Contrôlez vos états pathologiques

  4. Certains états pathologiques peuvent augmenter votre risque de subir un deuxième AVC. Parmi ceux-ci, on retrouve :

    Si vous avez déjà reçu un diagnostic pour l'un de ces états pathologiques, parlez à votre médecin de la façon de les contrôler et de réduire votre risque de récidive d'AVC. Veuillez noter que la liste ci-dessus n'inclut pas tous les états pathologiques possibles qui pourraient augmenter le risque d'AVC, parlez à votre médecin pour obtenir de plus amples renseignements.

    Si vous n'avez pas reçu de diagnostic pour l'un de ces états pathologiques, demandez à votre médecin si vous présentez un risque d'AVC ou si un dépistage de ceux-ci s'impose pour vous.


Vous cherchez quelque chose dans notre site Web ? Vous l'avez trouvé ?

Le contenu de ce site n'est offert qu'à des fins strictement informatives et dans l'intention de donner matière à une discussion avec votre médecin ou un autre professionnel de la santé qualifié. Ne négligez jamais un conseil que vous aura prodigué votre médecin ou un autre professionnel de la santé qualifié. Sollicitez toujours l'avis d'un médecin ou d'un autre professionnel de la santé agréé à propos de toute question que vous avez sur un problème de santé et un traitement. Les renseignements fournis par ce site ne remplacent pas une consultation médicale.

© 1996 - 2024 MediResource à portée de la main de millions de Canadiennes et de Canadiens