Santé sexuelle

Mononucléose infectieuse

(Mono, Virus d’Epstein-Barr, fièvre glandulaire)

Description

La mononucléose infectieuse (abrégée « mono ») est provoquée par le virus d'Epstein-Barr (VEB), un micro-organisme qui affecte à peu près tout le monde au cours de la vie. L'affection est aussi connue sous le nom de fièvre glandulaire, car elle provoque le gonflement des ganglions lymphatiques. Elle est également appelée la « maladie du baiser », car les baisers sont un moyen de transmission courant.

Avant l'âge de 5 ans, 50 % des enfants sont infectés par le VEB. À 40 ans, 90 % de la population a été infectée. Une fois que le virus a été contracté, il ne disparaît plus jamais vraiment. Cependant, il ne peut provoquer de symptômes chez les sujets en bonne santé que lorsqu'il est encore nouveau dans l'organisme. Ensuite, il est contenu par le système immunitaire, mais jamais complètement éradiqué.

Bien évidemment, cela ne signifie pas que 90 % de la population a souffert de la mononucléose. La moitié des personnes infectées par le VEB l'a été avant l'âge de 5 ans et ce groupe d'âge ne développe presque jamais de symptômes au-delà d'une légère amygdalite bénigne. Ces sujets n'auront jamais la mononucléose, à moins d'une déficience de leur système immunitaire. Dans le groupe d'âge de 5 à 30 ans, la plupart des études ont montré qu'environ 10 % des sujets contaminés par le VEB présentent les symptômes de la mononucléose, à l'exception des collégiens, parmi lesquels on compte environ un cas de mononucléose symptomatique pour deux infections, taux plusieurs fois supérieur à celui des étudiants non-collégiens du même âge.

Il s'agit de rares cas de mononucléose qui atteignent des personnes d'un certain âge et dont les systèmes immunitaires sont habituellement affaiblis. Ces personnes auront presque toujours été déjà infectées quand elles étaient beaucoup plus jeunes. De tels cas chez les aînés tendent à être graves, mais non mortels.

On a déjà fait un rapprochement entre le VEB et le syndrome de fatigue chronique, mais les études plus récentes  réfutent cette hypothèse. Il existe cependant un lien, connu depuis longtemps, entre le VEB et le lymphome de Burkitt, un cancer qui survient surtout en Afrique centrale. Le VEB est aussi lié à d'autres cancers comme, par exemple, la maladie de Hodgkin. Le VEB est l'un des quelques virus connus pouvant provoquer un cancer.

Il existe aussi un lien ténu avec le cancer du nez et de la gorge. La petite minorité de sujets non porteurs du virus d'Epstein-Barr présente un risque inférieur à la moyenne de développer ces cancers.

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Répondez rapidement par « oui » ou par « non » à quelques questions qui vous permettront d'arriver à un diagnostic et de trouver la voie de la guérison.


Est-ce que j'ai la grippe ?

Résultats

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    • l'asthme
    • un cancer
    • une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
    • un diabète
    • une cardiopathie
    • une affection rénale
    • un affaiblissement du système immunitaire (par ex. VIH ou sida)


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Vous pourriez avoir la grippe.

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Mais vous présentez au moins 1 facteur de risque de complications grippales. Si vous subissez l'un des symptômes de la grippe, consultez votre médecin ou rendez-vous dans une clinique dès que possible.

Et vous pourriez posséder également au moins 1 facteur de risque de complications grippales.

Consultez votre médecin ou rendez-vous dans une clinique si vos symptômes vous inquiètent ou s'ils empirent

Consultez votre médecin ou rendez-vous dans une clinique dès que possible.

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Ne manquez pas de rafraîchir vos connaissances de base sur la grippe et de vérifier les précautions que vous et les membres de votre famille pouvez prendre pour vous en protéger.

NOTA : si vos symptômes vous inspirent encore de l'inquiétude, consultez votre médecin ou rendez-vous dans une clinique dès que possible.

Parmi les complications grippales, on retrouve la pneumonie à bactéries, les infections de l'oreille ou une aggravation des affections chroniques préexistantes.

Si votre médecin prescrit un médicament antiviral, amorcez sa prise dans les 48 heures qui suivent le début des symptômes. Les antiviraux employés dans les 48 heures qui suivent l'apparition des symptômes peuvent aider à soulager les symptômes grippaux et atténuer la gravité de la grippe.

Les options de remèdes maison contre la grippe comprennent le repos complet, l'ingestion d'une grande quantité de liquides, le traitement des symptômes (comme l'emploi d'un analgésique pour soulager les courbatures et la fièvre), et le maintien d'une distance suffisante avec les personnes alentour.

Il existe d'autres options de traitements contre la grippe, notamment des remèdes maison comme le repos complet, l'ingestion d'une grande quantité de liquides, le traitement des symptômes (comme l'emploi d'un analgésique pour soulager les courbatures et la fièvre), et le maintien d'une distance suffisante avec les personnes alentour.

Obtenez des renseignements précis sur les 2 types de médicaments principaux utilisés dans le traitement antigrippal et les remèdes maison que vous pourriez essayer.

Si vous subissez l'un de ces graves symptômes, obtenez des soins médicaux sur-le-champ :

Autres ressources sur la grippe :


Causes

Le virus d'Epstein-Barr appartient à la famille des herpès. Il est transporté par les glandes salivaires et se transmet par un contact direct intime comme le baiser. Les éternuements et la toux peuvent également propager le virus, mais sa transmission en tant qu'agent pathogène véhiculé dans l'air est limitée.

Ainsi, habiter la même maison qu'une personne atteinte de la mononucléose ne représente que très peu de risques de développer l'infection. La maladie est loin d'être aussi contagieuse qu'un rhume. Le virus peut toutefois persister dans la gorge d'une personne infectée pendant longtemps. On peut le détecter dans la salive de 15 % à 25 % des personnes qui ont été infectées par le virus. Il arrive, rarement, que le virus soit transmis par une transfusion sanguine.





Symptômes et Complications

Il existe traditionnellement quatre symptômes associés à la mononucléose :

  • un gonflement des glandes sur les côtés et à l'arrière du cou, sous les bras et au-dessus de l'aine;
  • un accès de fièvre toutes les fins d'après-midi ou débuts de soirée, parfois jusqu'à 40,5 °C (105 °F);
  • de la fatigue;
  • un mal de gorge.

Ces symptômes se manifestent 4 à 8 semaines après l'infection. Ils sont habituellement précédés par un malaise généralisé qui peut durer environ une semaine.

L'affection elle-même dure de 1 à 3 semaines, même si environ 2 % des patients connaissent une fatigue qui dure plus longtemps. Le virus reste contagieux dans la salive pendant plusieurs mois et ne quitte jamais complètement l'organisme.

Les symptômes classiques de la mononucléose ne sont pas présents chez tous les patients. Certaines personnes ne présentent aucun symptôme. De nombreux sujets présentent uniquement un gonflement des glandes et d'autres ne souffrent que de fatigue. D'autres encore souffrent de fièvre, de maux de gorge et de gonflement des ganglions lymphatiques. Les nourrissons et les jeunes enfants ne présentent souvent qu'un mal de gorge ou une amygdalite, mais ils peuvent n'avoir aucun symptôme.

Un petit pourcentage des personnes atteintes peut subir une jaunisse (jaunissement de la peau) causée par la dégradation des globules rouges ou par des problèmes hépatiques. D'autres peuvent voir apparaître une éruption cutanée. De rares complications comme l'encéphalite (inflammation du cerveau) peuvent également se produire.

Pour la moitié des sujets présentant les symptômes de la mononucléose, la rate augmente de volume, et dans 20 % des cas, le foie également. Il est recommandé aux personnes atteintes de la mononucléose de ne pas soulever des objets lourds et d'éviter les sports fatigants pendant 3 mois, car la rate est fragile même si elle n'est pas gonflée. Les organes reviennent lentement à la normale après l'infection. Cependant, il existe un risque infime, mais réel de rupture de la rate pendant les premières semaines de l'infection et la période de guérison.

 Dans la moitié environ des cas, le sujet ne pratiquait pas de sport lorsque la rupture s'est produite. Une rupture de la rate peut parfois être indolore, mais elle entraîne une baisse de la pression sanguine et un choc circulatoire.


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