Les lésions associées au sarcome de Kaposi peuvent souvent être confondues avec des symptômes d'autres affections, comme les infections fongiques bénignes, d'autres infections ou un autre type de cancer, le lymphome non hodgkinien. C'est pourquoi le médecin aura besoin de connaître en détail les antécédents familiaux de la personne, y compris ses habitudes de vie et sa sexualité, et pourra recommander un test du VIH. Après un examen physique, il procédera habituellement à une biopsie.
Lors d'une biopsie à l'emporte-pièce, on prélève seulement un petit échantillon de tissu, alors que dans l'excision-biopsie, on enlève toute la lésion. En présence d'un grand nombre de lésions, on peut effectuer une biopsie sur plusieurs d'entre elles pour vérifier si elles sont toutes de la même nature. L'excision-biopsie pourrait être pratiquée lorsqu'il y a une ou deux petites lésions seulement.
Autres tests ou examens qui pourraient être utiles au médecin :
Le traitement du SK nécessite surtout le traitement de l'affection sous-jacente qui a auparavant affaibli le système immunitaire. Dans le cas du HIV/SIDA, cela requiert l'administration d'une combinaison de médicaments anti-VIH capable d'inhiber la réplication du virus du VIH et de permettre le rétablissement du système immunitaire.
Pour les personnes dont on ne peut rétablir la fonction immunitaire (comme les patients qui ont subi une greffe d'organe ou qui reçoivent de la chimiothérapie anticancéreuse) ou chez les rares personnes pour qui on ne peut identifier la cause de la suppression immunologique, on traite le SK par l'exérèse de la tumeur ou de la lésion (par cryothérapie dans ce cas), chimiothérapie, radiation ou une combinaison de ces traitements. Lorsque des organes internes sont touchés, des médicaments comme de l'interféron alpha ou des médicaments servant au traitement du cancer comme des anthracyclines liposomales ou du paclitaxel sont parfois utilisés.
Comme le sarcome de Kaposi est probablement causé par une interaction entre l'immunosuppression et l'exposition à l'infection transmise sexuellement par le HHV 8, les précautions prises contre les infections transmises sexuellement doivent également être prises pour tenter de prévenir le sarcome de Kaposi. Ne pas avoir de comportements sexuels à risque peut également vous protéger d'une infection par le VIH, virus à l'origine du VIH/SIDA. Étant donné que le HIV augmente le risque de sarcome de Kaposi, ne pas avoir de comportements sexuels à risque contribue à diminuer votre probabilité de contracter ce cancer.
Tous les contenus sont la propriété de MediResource Inc. 1996 – 2024. Conditions d’utilisation. Les contenus présents ne sont destinés qu’à des fins d’information. Demandez toujours l’avis de votre médecin ou d’un autre professionnel de la santé qualifié sur des questions relatives à une affection médicale. Source : santecheznous.com/condition/getcondition/Sarcome-de-Kaposi
Vous cherchez quelque chose dans notre site Web ? Vous l'avez trouvé ?