SRAS est l'acronyme de syndrome respiratoire aigu sévère.Il s'agit d'une maladie respiratoire grave causée par un type de virus jusqu'ici inconnu. Le virus du SRAS est un type de virus connu sous le nom de coronavirus. Normalement, les coronavirus sont à l'origine de maladies des voies respiratoires supérieures légères à modérées telles que le rhume banal.
Le SRAS est apparu pour la première fois dans le sud de la Chine, au mois de novembre 2002. En mars 2003, les premiers cas canadiens sont apparus chez des personnes rentrant de Hong Kong. D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), lorsque la maladie s'est déclarée en 2003, il y avait un total de 8098 cas probables de SRAS dans le monde, parmi lesquels 774 décès. Le Canada comptabilisait 438 cas probables de SRAS, parmi lesquels 44 décès. Bien que la majorité des cas étaient en Ontario, on a également rapporté des cas en Colombie-Britannique, en Alberta, au Nouveau-Brunswick, sur l'Île-du-Prince-Édouard et en Saskatchewan. Tous les cas de morts du SRAS rapportés au Canada sont survenus à Toronto.
Parmi les principaux symptômes du SRAS figurent la fièvre (supérieure à 38° C) et des symptômes respiratoires tels que toux, essoufflement ou difficulté à respirer.Parmi les autres symptômes, on a les douleurs musculaires, des maux de tête et de gorge et la diarrhée. La fièvre est généralement le symptôme qui apparaît en premier. Environ 3 à 7 jours plus tard, une toux sèche peut apparaître. Entre 80 et 90 % des personnes infectées ont commencé à se rétablir après 6 ou 7 jours. Toutefois, 10 % à 20 % des personnes atteintes du SRAS continuent à développer de très graves problèmes respiratoires et il se peut qu'elles aient besoin de l'aide d'une machine pour respirer.
Le SRAS se propage au moyen de gouttelettes vaporisées (exhalées) et des sécrétions corporelles d'une personne infectée.Vous pouvez rentrer en contact avec ces gouttelettes lorsqu'une personne infectée tousse ou éternue. Un contact étroit augmente le risque de propager le virus. C'est le cas notamment des personnes qui vivent dans la même maison qu'une personne infectée ou qui s'occupent d'une personne infectée, ou encore lors d'un contact direct avec des liquides et des sécrétions corporels infectés. Voyager dans une région où le SRAS se propage localement est un autre facteur de risque.
L'isolement chez soi ou la quarantaine commence généralement après l'exposition au SRAS et continue pendant 10 jours, même en l'absence de symptômes. L'isolement ou la quarantaine va limiter une nouvelle exposition et contribuer au contrôle de la propagation du virus. Si aucun symptôme ne se développe d'ici la fin de la période de 10 jours, on peut mettre fin à la quarantaine.
Il y a deux ou trois choses que vous pouvez faire si vous êtes en période d'isolement ou de quarantaine :
En général, les autres membres de la famille ou du foyer ne sont pas mis en quarantaine et n'ont pas besoin de porter un masque. Il est conseillé aux personnes chez qui des symptômes apparaissent de se faire examiner par un médecin aussi vite que possible.
Les personnes atteintes du SRAS ont besoin d'être traitées dans un hôpital. Elles entameront généralement un traitement basé sur la nature de leurs symptômes, avant même que la cause de la maladie ait été confirmée. Les personnes que l'on croit atteintes du SRAS sont isolées pour protéger les autres patients et les travailleurs de la santé. On ne guérit pas du SRAS, et il n'existe pas de vaccin qui protège contre la maladie, mais des recherches sont toujours en cours. Cependant, le SRAS peut être traité au moyen de médicaments antiviraux et d'un traitement de soutien (p. ex. : médicaments qui soulagent les symptômes et machines qui aident la personne à respirer).
La prévention reste peut-être le meilleur moyen de traiter le SRAS. Éviter les contacts étroits avec une personne infectée ainsi que se laver les mains régulièrement et en profondeur sont deux mesures très importantes qui peuvent contribuer à prévenir la propagation du SRAS.
Santé Canada ne recommande plus de restrictions en matière de voyage liées au SRAS. Cela dit, il est toujours sage de consulter votre médecin ou une clinique santé voyage avant de voyager hors du Canada afin d'estimer les risques encourus. On conseille de toujours contrôler sa propre santé et de rapporter toute manifestation de la maladie. Des agents de quarantaine sont présents dans la majorité des principaux aéroports internationaux canadiens (Toronto, Vancouver, Montréal, Edmonton, Calgary et Ottawa) et ils disposent de renseignements à jour sur la situation du SRAS dans le monde.
Santé Canada continue de rester vigilant en matière de protection du Canada contre le SRAS. D'après le site Internet de Santé Canada, des activités sont maintenues dans des domaines clés tels que la surveillance, la recherche, les diagnostics en laboratoire, le contrôle des infections dans les hôpitaux et la santé publique, les voyages à l'étranger et les interventions d'urgence ainsi que la prise de conscience publique et les communiqués.
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