Infections à levures

VIH - SIDA

(Sida)

Description

Le sida ou (syndrome d'immunodéficience acquise) a été identifié pour la première fois en Amérique du Nord au début des années 1980. Il est causé par un virus désigné VIH (le virus de l'immunodéficience humaine). L'infection par le VIH a atteint des proportions épidémiques partout dans le monde.  L’Organisation mondiale de la santé estime que, depuis sa découverte, ce virus à causé plus de 40 millions de décès dans le monde entier. En 2017, environ 38  millions de personnes vivent avec le SIDA On estime qu’environ 63 000 personnes vivent avec le VIH au Canada et que le diagnostic n’a pas encore été posé chez environ 10 % d’entre elles.

Le VIH est plus prévalent au sein de certaines populations à risque  comme les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes  et les personnes qui s'injectent des drogues illicites. L'infection est également plus fréquente dans les communautés désavantagées sur le plan social.

Causes

Le virus se retrouve dans le sang, le sperme, le liquide vaginal et le lait maternel des personnes infectées. Le VIH est également présent dans la salive, la sueur et les larmes, mais en quantité insuffisante pour la transmission du virus Le VIH ne se transmet pas  à la suite d'un éternuement, d'une poignée de main, d'un contact avec des sièges de toilette ou de piqûres de moustique.

Les rapports sexuels non protégés et l'échange de seringues sont les 2 modes d'infection par le VIH les plus courants en Amérique du Nord. Le VIH peut se transmettre au cours de relations sexuelles non protégées, qu'elles soient vaginales, anales ou orales. Bien que le risque d'infection par les relations sexuelles orales soit plus faible, il importe d'avoir quand même recours à une protection comme une digue dentaire (un carré de latex recouvrant le sexe ou l'anus) ou à un préservatif. Le VIH peut également se transmettre sous forme d'infection périnatale au cours de l'accouchement d'une femme infectée par le VIH. Le risque d'infection périnatale est toutefois en baisse grâce à de nouveaux traitements. Le VIH peut également se transmettre au cours de l'allaitement maternel.

Lorsque le VIH pénètre dans la circulation sanguine, il envahit des cellules dénommées lymphocytes CD4+essentielles à la réponse immunitaire. Le virus insère alors ses propres gènes à l'intérieur des cellules qu'il transforme en minuscules fabriques de nouvelles copies de son information génétique. Petit à petit, le nombre de virus augmente dans le sang tandis que celui des lymphocytes CD4+ sains diminue. La destruction de ces cellules entrave la capacité du corps à combattre les infections, le cancer et d'autres affections .





Symptômes et Complications

Les symptômes d'une infection par le VIH apparaissent entre 2 et 12 semaines après la contamination. Le virus infeste alors rapidement les cellules immunitaires du sérum sanguin. Les symptômes qui apparaissent au cours de cette phase ressemblent à ceux de la grippe, notamment :

  • une diarrhée;
  • de la fatigue ou de la faiblesse;
  • une fièvre;
  • des maux de tête;
  • des douleurs articulaires;
  • des sueurs nocturnes;
  • une éruption cutanée;
  • une augmentation du volume des ganglions;
  • une perte de poids;
  • des infections à levures (dans la bouche ou dans le vagin) persistantes ou fréquentes.

La personne touchée par le VIH est très contagieuse dès l'apparition des premiers symptômes. Ceux-ci disparaissent habituellement au cours de la semaine ou du mois qui suit, et la personne contaminée se sent de nouveau en pleine forme. Les symptômes peuvent toutefois réapparaître occasionnellement. Les symptômes de l'infection à VIH sont semblables à ceux des autres infections virales. Seul un test de séropositivité au VIH (sida) révèlera la présence du virus dans le sang. Après une infection par le VIH, il faut environ 3 semaines pour que l'on puisse détecter le virus dans le sang, quoique chez certaines personnes les anticorps ne deviennent pas décelables avant 3 mois. On appelle séroconversion la période pendant laquelle les anticorps se développent et apparaissent dans le sang. Après cette séroconversion, il est possible de détecter le virus au moyen d'une analyse sanguine.

Le système immunitaire tente de maîtriser le virus après la disparition des premiers symptômes. Le système immunitaire parvient à tenir le virus en échec durant un certain temps, mais il n'arrive pas à s'en débarrasser complètement. Un grand nombre de personnes se sentiront en pleine forme pendant des années avant que leur système immunitaire ne s'affaiblisse et que le sida évolue. En l'absence de traitement, le sida se développera dans les 10 ans qui suivent la contamination d'environ la moitié des personnes séropositives. Mais pour certaines personnes, le sida peut s'installer peu d'années après l'infection. Par contre, les personnes qui résistent plus longtemps à l'évolution du sida se classent parmi le groupe des non progresseurs à long terme. Rarement, certaines personnes que l'on désigne par le terme de « contrôleurs élites » peuvent maîtriser le virus pendant des décennies et semblent ne jamais contracter le SIDA. Plusieurs facteurs peuvent influencer la période de temps nécessaire au développement du SIDA, notamment la prise de médicaments, le patrimoine génétique, l'agressivité du virus et l'état de santé général et le mode vie de la personne.

Le terme « sida » désigne la forme la plus avancée de l'infection à VIH. On définit comme SIDA, le fait d'avoir contracté le VIH et certains types bien précis d'infections (infection « opportuniste ») souvent associée au SIDA. Cette infection peut être d'origine bactérienne, fongique, virale ou parasitaire. Parmi les infections opportunistes, on retrouve la toxoplasmose, la pneumonie à Pneumocystis jerovicii, la méningite cryptococcique, la leucoencéphalopathie multifocale progressive (LMP), le cryptosporidium, le cytomégalovirus et le complexe Mycobacterium avium (CMA). Grâce à l'utilisation de médicaments plus efficaces pour le traitement des infections à VIH, le risque d'infections opportunistes a été considérablement réduit avec les années; toutefois, les personnes atteintes du SIDA devront habituellement prendre des médicaments (comme des antibiotiques) pour prévenir les infections opportunistes.

Les personnes atteintes du SIDA qui ne reçoivent aucun traitement sont également plus susceptibles de contracter un cancer, en particulier un cancer du système immunitaire (lymphome). Une autre forme de cancer qui touche fréquemment les personnes atteintes de sida est le sarcome de Kaposi, un type de cancer qui cause des nodules d'un rouge bleuâtre dans les jambes et qui se propage au système lymphatique. Le cancer du col de l'utérus frappe particulièrement les femmes atteintes du sida. Les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes qui sont atteints du  VIH possèdent également des taux plus élevés d'infection par le virus du papillome humain (VPH), un virus qui est associé au cancer de l'anus.

Les enfants atteints du sida contractent plus communément les infections infantiles habituelles comme la conjonctivite, l'otite moyenne et des angines, mais leurs symptômes sont bien pires que ceux des autres enfants.

Une perte de poids anormale, ou « syndrome du dépérissement », est un problème pour environ 20 % des personnes atteintes d'une affection par VIH. Elle est due à une perte inexpliquée d'au moins 10 % du poids corporel normal, elle est associée à une diarrhée chronique (persistant 30 jours ou plus), ou à une faiblesse chronique accompagnée de fièvre (persistant 30 jours ou plus).

La majorité des personnes touchées meurent des affections auxquelles le sida les a prédisposées en affaiblissant leur système immunitaire. Le virus infecte occasionnellement le cerveau et entraîne une démence qui empire progressivement.


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