Hypertension

Prééclampsie

(Toxémie gravidique, Hypertension induite par une grossesse, Éclampsie avérée, Éclampsie avérée)

Diagnostic

Ne connaissant pas les causes de la prééclampsie, nous la définissons par ses symptômes.

Si une personne enceinte a une pression artérielle qui dépasse certains niveaux (140 mm Hg et 90 mm Hg) et que la personne présente une protéinurie (des protéines dans les urines), la personne est atteinte d'une prééclampsie légère. En présence de protéinurie, si la pression artérielle augmente davantage (plus de 160/110 mm Hg), et que d'autres symptômes apparaissent (comme des maux de tête, des problèmes oculaires, de la douleur abdominale ou un retard de la croissance du bébé, il s'agit de prééclampsie sévère.

Si la personne a une crise convulsive, il s'agit d'une éclampsie. Si la fonction hépatique, rénale ou hématologique est anormale, la personne est atteinte du syndrome HELLP.





Traitement et Prévention

Les médecins et les hôpitaux prennent l'éclampsie très au sérieux. Généralement, seules les personnes présentant les cas les plus bénins, où les chiffres tensionnels révèlent une pression artérielle élevée, mais sans symptôme gênant, sont autorisées à rentrer chez eux à condition de s'aliter immédiatement. S'il n'y a aucune amélioration au bout de quelques jours, les personnes seront hospitalisées pour surveillance médicale.

La pression artérielle d'une personne qui s'allonge pendant de longues périodes baisse. En outre, une personne pourrait s'étendre son côté gauche, car cette position diminue la pression sur plusieurs vaisseaux sanguins principaux et augmente l'envie d'uriner. Une évacuation régulière des urines améliore la qualité du sang circulant. Il est recommandé de boire beaucoup de liquides. L'apport en sel ne doit pas être réduit, même si cela est préférable en cas d'hypertension artérielle chronique, car le sel est nécessaire pendant la grossesse.

Les médicaments utilisés normalement pour maîtriser une pression artérielle élevée ne sont pas utilisés dans le traitement d'une prééclampsie. On injecte au contraire du sulfate de magnésium. Son action atténue l'hyperréflexie (l'exagération des réflexes) et diminue le risque de crises convulsives. Elle abaisse aussi la pression artérielle. On utilise le même médicament dans le cas d'une éclampsie avérée. Si le sulfate de magnésium ne permet pas de stabiliser la pression artérielle, des médicaments en préparation injectable appelé labétalol* et hydralazine sont parfois utilisé.

Le sulfate de magnésium aide à maîtriser les symptômes et réduit le risque de complications fatales, mais le seul moyen de mettre le parent biologique et l'enfant à naître hors de danger est de procéder à l'accouchement le plus vite possible. Même si le bébé est prématuré, il a plus de chance de survivre. On laisse le bébé dans l'utérus uniquement quand la pression artérielle de le parent biologique  répond au traitement médicamenteux et que l'enfant à naître est de toute évidence trop petit pour survivre hors de l'utérus.

Si le bébé est assez gros et que l'état de le parent biologique a été stabilisé grâce au sulfate de magnésium, le médecin administrera généralement des médicaments pour déclencher le travail. Si, pour quelque raison que ce soit, la naissance normale est problématique, une césarienne est recommandée. Un accouchement rapide réduit le risque de complications tant pour le parent biologique que pour le bébé et constitue le seul remède contre la prééclampsie.

Le parent biologique doit être réévaluée au cours de la semaine suivant leur congé de l’hôpital après l’accouchement.  Occasionnellement, la prééclampsie peut se produire jusqu'à 4 semaines après l'accouchement, mais habituellement la pression artérielle baisse régulièrement après l'accouchement du bébé. La pression artérielle revient à la normale après quelques mois.

Les personnes présentant des facteurs de risque élevés de prééclampsie peuvent se voir recommander par leur médecin de prendre de l'AAS* à faible dose à partir du deuxième trimestre et jusqu'à l'accouchement pour prévenir la prééclampsie.


*Tous les médicaments ont à la fois une dénomination commune (un nom générique) et un nom de marque ou marque. La marque est l'appellation qu'un fabricant choisit pour son produit (par ex. Tylenol®). Le nom générique est le nom du médicament en médecine (par ex. l'acétaminophène). Un médicament peut porter plusieurs noms de marque, mais il ne possède qu'un seul nom générique. Cet article répertorie les médicaments par leur nom générique. Pour obtenir des renseignements sur un médicament donné, consultez notre base de données sur les médicaments. Pour de plus amples renseignements sur les noms de marque, consultez votre médecin ou un pharmacien.

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