Santé sexuelle

Cancer de l'utérus

(Cancer de l'endomètre)

Diagnostic

Il n'y a aucun test de dépistage pour le cancer de l'endomètre. Le test cervical de Papanicolaou (référez-vous à notre fiche intitulée « Cancer du col de l'utérus ») ne représente pas un test de dépistage pour le cancer de l’endomètre.  L'échographie transvaginale et la biopsie de l'endomètre qui servent au diagnostic (voir plus loin) sont évaluées comme possibles tests de dépistage.

Le seul test de diagnostic fiable pour le cancer de l'endomètre est une biopsie de tissu (échantillon). Le prélèvement de tissu de l'endomètre, appelé biopsie de l'endomètre, est habituellement effectué au bureau du médecin et et est généralement une procédure de diagnostic initiale suffisante La dilatation du col de l'utérus suivie d'un curetage (raclage de la muqueuse de l'utérus) est une autre méthode d'échantillonnage de tissu. Cette intervention nécessite toutefois une anesthésie et peut s'avérer indésirable pour une femme âgée ou atteinte de problèmes médicaux importants. Une échographie transvaginale représente une autre intervention susceptible d'aider à diagnostiquer ce cancer, mais les résultats sont moins fiables que ceux de la biopsie.

La majorité des cancers de l'utérus sont découverts lorsqu'une femme constate un saignement anormal du vagin et consulte le médecin. On ne devrait jamais négliger l'apparition d'un saignement anormal, particulièrement chez une femme ménopausée. Toute femme de plus de 40 ans qui constate des saignements vaginaux anormaux doit consulter son médecin pour l'aider à décider si d'autres tests sont nécessaires. La prise de suppléments d'œstrogène provoque occasionnellement des saignements anormaux et inoffensifs de l'utérus, mais dans tous les cas, on devrait consulter un médecin.





Traitement et Prévention

L'ablation de l'utérus (hystérectomie) est essentielle dans tous les cas de cancer de l'endomètre. Ceci ne perturbera en aucun cas l'activité sexuelle, mais l'opération provoque une stérilité irréversible. Ce n'est qu'après l'ablation de l'utérus, des trompes de Fallope et des ovaires que les médecins peuvent évaluer l'étendue du cancer. Si le cancer n'a pas profondément envahi la paroi de l'utérus (stade précoce) et n'est pas d'un type agressif (bas grade), il se peut que d'autres traitements ne soient pas nécessaires.

Lorsque le cancer s'est propagé davantage, la radiation ou la chimiothérapie ou les deux peuvent être offertes à la place de la chirurgie ou après celle-ci. Les femmes atteintes de tumeurs qui ont envahi plus profondément la paroi de l'utérus ou dont le grade est plus élevé peuvent avoir besoin d'une série de traitements de radiation pelvienne, de chimiothérapie ou des deux pour tuer les cellules cancéreuses restantes. Certaines femmes ont été traitées avec succès par l'utilisation de la seule radiation après avoir décidé de ne pas subir une hystérectomie. Toutefois, la plupart des experts pensent que le fait de garder l'utérus intact réduit les chances de succès du traitement s'il n'y a pas d'indication de maladie à l'extérieur de l'utérus au moment du diagnostic.

Les traitements de radiation pelvienne peuvent être accompagnés d'effets secondaires , notamment de la nausée, de la douleur abdominale et de la fatigue. La radiation du bassin est également susceptible de fréquemment provoquer un autre effet secondaire : la sténose du vagin (étroitesse). Cela peut rendre le coït difficile ou douloureux et rendre nécessaire, pour permettre l'activité sexuelle, l'élargissement régulier du  vagin à l'aide d'un dilatateur vaginal; ce traitement peut être effectué à la maison.

Si le cancer est très avancé, on peut faire appel à la chimiothérapie seule ou en combinaison avec la radiation. La chimiothérapie peut provoquer plusieurs effets secondaires qui varient selon le type de médicaments chimiothérapeutiques recommandés par votre médecin.

On utilise parfois des progestatifs synthétiques, une forme de progestérone pour traiter le cancer de l'endomètre lorsque celui-ci est à un stade avancé ou en cas de récidive. Les progestatifs synthétiques ne provoquent que des effets secondaires légers comparativement aux médicaments anticancéreux typiques; toutefois, les chances de succès, lorsqu'on utilise seulement des traitements chimiothérapeutiques ou progestatifs, sont très faibles.


*Tous les médicaments ont à la fois une dénomination commune (un nom générique) et un nom de marque ou marque. La marque est l'appellation qu'un fabricant choisit pour son produit (par ex. Tylenol®). Le nom générique est le nom du médicament en médecine (par ex. l'acétaminophène). Un médicament peut porter plusieurs noms de marque, mais il ne possède qu'un seul nom générique. Cet article répertorie les médicaments par leur nom générique. Pour obtenir des renseignements sur un médicament donné, consultez notre base de données sur les médicaments. Pour de plus amples renseignements sur les noms de marque, consultez votre médecin ou un pharmacien.

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